Révolution à la clinique de L’étoile dans la prise en charge des lésions bégnines du sein.

Le 26 juin 2024 à la clinique de L’étoile située à Aix en Provence, le Dr Philippe Sebag a pratiqué la première intervention avec le Mammotome EX, nouveau système unique. C’est le premier à être utilisé en France.

Pour améliorer la prise en charge de l’ablation des lésions bénignes, notamment les lésions volumineuses (4 à 6 cm), la société Mamotomme, précurseur historique et premier système de macrobiopsie en 1995, a sorti un nouvel outil d’exérèse chirurgical, guidé par l’image : le Mammotome EX.
Ces interventions se pratiquent sous anesthésie locale avec une équipe entraînée homogène et rompue spécifiquement à cette technique. L’incision réalisée est de 3 à 4 mm et la patiente sort de l’établissement immédiatement après la réalisation de l’acte avant d’être revue 8 jours plus tard.
Après 26 ans de pratique de la macrobiopsie, le Dr Philippe Sebag a opéré la première patiente avec l’EX pour un fibroadénome (lésion bégnine du sein) qui augmentait de volume sur un sein 90B de 4 cm de diamètre.
Le temps d’exérèse a été de moins de 4 minutes 30 contre 25 à 30 minutes avec les outils précédents pour une lésion de taille identique.

Ce n’est pas une évolution, c’est une révolution !

Dr Philippe Sebag, sénologue

Historique de la pratique
La macrobiopsie est une technique destinée au sein, apparue en 1995 aux États-Unis, sur le constat qu’il y avait près de 70 % à 80 % d’interventions chirurgicales ouvertes pour des lésions bénignes.
Son inventeur, le Docteur Steve PARKER a fait le pari de créer un système qui a permis, comme en chirurgie ouverte, d’enlever un volume dans le sein, sous guidage de l’image, contrairement aux microbiopsies qui ne permettaient que de petits prélèvements.
La technique a connu en 5 ans un essor mondial, avec comme indication la plus utilisée, le prélèvement des foyers de micro-calcifications impossible jusqu’alors en radiologie. Cette méthode de prise en charge réduit immédiatement ainsi de 60 % le nombre d’interventions chirurgicales.
Ses applications se sont ensuite développées sous échographie pour pallier aux insuffisances des microbiopsies. La macrobiopsie s’est donc substituée à la chirurgie diagnostique, ce qui était le but poursuivi.
Ses indications sous échographie se sont ensuite élargies aux ablations des lésions bégnines, y compris les lésions B3 (c’est-à-dire des lésions bégnines à risque) telles que les papillomes. Ces indications sont dans tous les guidelines des sociétés savantes.